De Belgique au Québec : deux enseignantes d’Électromécanique renouvellent la collaboration

« On parle la même langue »

Vous n’en doutiez peut-être pas… au Québec et en Wallonie, on parle français.

Mais connaissiez-vous cette langue plus particulière, celle des écoles qui organisent la formation technique et technologique des jeunes ? Isabelle Hesse et Vanessa Rosso ont pu le vérifier sur place : au Cégep de Sept-Îles, dans la région de la Côte-Nord au Canada, on trouve beaucoup de similitudes avec nos sections Électromécanique et Mécatronique des implantations arlonaise et sérésienne de l’Hénallux.

La collaboration entre nos 2 établissements existe déjà depuis quelques années, mais à l’heure de son renouvellement, les 2 enseignantes – accompagnées de la nouvelle coordinatrice des Relations internationales de l’Hénallux – ont profité de l’occasion pour s’y rendre et rencontrer leurs homologues.

Pour Vanessa Rosso, de Seraing, c’était aussi l’occasion de retrouver 2 visages connus : Jules Marchand, étudiant de 3B actuellement en stage à l’ITMI, le centre de recherche, et Colin Dabompré, un ancien qui s’est définitivement installé sur place et travaille pour le même centre.

Une organisation québécoise win-win avec les entreprises

Au Québec aussi, on peine à recruter des profils techniques. En réponse à cette difficulté, école et entreprises ont décidé de travailler main dans la main : les étudiants du Cégep Sept-Îles effectuent principalement leurs stages dans les entreprises de la région, et sont pour cela très bien rémunérés.

Les sujets de TFE arrivent parfois directement au centre de recherche du Cégep qui est notamment spécialisé dans la maintenance 4.0. L’étudiant y travaille alors comme un salarié.

Un programme intense pour nos 2 enseignantes

Le séjour a été l’occasion de visiter l'institution, et découvrir ses magnifiques équipements ; de voir des cours et de présenter notre formation ; de rencontrer des homologues canadiens ; de visiter l’entreprise Alouette, spécialisée dans la production d’aluminium ; et enfin de visiter la ville, entre mer, forêt et Saint-Laurent…

Et dans quelques mois, il y aura probablement de nouveaux étudiants de l’Hénallux qui auront l’occasion de suivre leurs traces pour un Erasmus+ dépaysant !

Le 3 mai 2024

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