Un point commun entre la France, la Tunisie et… l’HENALLUX ?

Vous avez trouvé ? Non ? Un centenaire — celui de la mort du savant français Pierre Duhem (1861-1916) — commémoré par une journée d’étude, tenue à Tunis ce 10 mars 2016 et coorganisée par Souad Ben Ali (Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis) et Jean-François Stoffel (Départements pédagogiques de Bastogne et de Champion). C’est en effet le 14 septembre 1916 que Duhem mourrait à 55 ans en laissant une œuvre considérable non seulement par sa taille (22.000 pages), mais également par son ampleur : elle couvre la physique mathématique (plus particulièrement la thermodynamique), l’histoire des sciences (on lui doit, notamment avec son monumental Système du monde : histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, la révélation de la richesse de la pensée scientifique médiévale) et enfin la philosophie des sciences (son maître-ouvrage, La théorie physique : son objet, sa structure, a marqué en profondeur la pensée épistémologique du XXe siècle). Aux nombreuses commémorations et manifestations qui se tiennent à travers le monde à l’occasion de ce centenaire, l’Henallux a donc apporté sa pierre en conviant des spécialistes belges (J.-Fr. Stoffel), français (J. Seidengart), italiens (S. Bordoni et M. Fortino), et enfin tunisiens (H. Ben Aziza, A. Abidi et S. Ben Ali) à débattre autour de l’œuvre de ce « génie gênant » !

Jean-François Stoffel

P. Duhem, au centre, lors de la soutenance de thèse de Lucien Marchis (30 juin 1898).
Archives privées du maire de Cabrespine (France).

 

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